Abécédaire de
----------------------------
BRASQUES..... ALCAN FAIT DE NOTRE RÉGION UN DÉPOTTOIR MONDIAL
500 000 tonnes de déchets dangereux sont entreposées aux usines Alcan de Jonquière, au Saguenay-Lac-St-Jean, qui correspondent à l’ensemble des activités d’Alcan au Québec depuis plus de vingt ans. 500 000 tonnes, l’équivalent en poids de 10 000 éléphants. Les déchets dangereux dont il s’agit sont des brasques usées, un résidu solide issu de la réfection des cuves d’électrolyse d’alumine contenant du cyanure, de l’ammoniac et du fluorure.
Au Québec, on en produit au bas mot 50 000 tonnes par année. À elle seule, Alcan compte pour environ 50 % de cette production et c’est à Jonquière, « la capitale de l’aluminium », qu’elle la stocke. Jusqu’à maintenant, la multinationale se contentait de ses propres brasques, mais dans un avenir rapproché, Jonquière pourrait accueillir celles des autres alumineries du Québec ainsi que celles des usines d’Alcan du reste du Canada, des États-Unis et peut-être d’Europe.
Dans son mémoire, le Conseil régional du développement durable du Saguenay-Lac-St-Jean (CREDD) note qu’il « est inacceptable de bâtir l’économie régionale sur le traitement des déchets dangereux qui sont produits à l’extérieur de la région. [Et que] la quantité de brasque usée produite aux États-Unis, toutes alumineries confondues, est certainement suffisante pour justifier d’y installer une usine du même type de celle qu’Alcan s’apprête à construire au Saguenay. »
Les brasques usées sont classées comme déchets dangereux dans de nombreux pays en raison de leur toxicité et de leurs propriétés explosives.Exploité depuis les années 50, ce site accueille les résidus de la production d'aluminium (soude caustique, oxyde de fer, fluor, lithium, etc.). Ce dernier est presque laissé à l'abandon par la compagnie Alcan; mis a part de longs tuyaux faisant près de 9 kilomètres qui relient directement le complexe Alcan d'Arvida au réservoir et qui déverse en permanence sa liqueur toxique. Le lac est à ce point chimique, qu'un homme ne pourrait y survivre bien longtemps (comme l’indique les multiples pancartes d’avertissement, les matières corrosives du lac de boue peuvent entraîner des brûlures graves – voir photos). L'air empeste sur les pourtours de ce gigantesque réservoir de soude caustique et la végétation ravagée donne l'aspect d'un paysage martien.
L'Usine Alcan Vaudreuil d'Arvida, 1er pollueur au Canada
Quel impact les brasques pouvaient avoir sur le réchauffement climatique, car ;e méthane est un gaz à effet de serre ? L’expert en impact environnemental d’Alcan, Clément Brisson, a été incapable de répondre à cette question.
Détrompez-vous, ce lac est très peu connu des gens de la région bien que des véhicules tout-terrains y circulent allégrement. Une véritable loi du silence plane sur l'existence de ce dernier, mais plusieurs en connaissent l'emplacement. Les motoneigistes l’appellent le lac qui ne gèle pas…
La compagnie Alcan se sert du contexte économique défavorable dans la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean pour faire accepter son usine de décontamination des brasques à Jonquière.L’importation de brasques de l’extérieur de la région pour la rentabilisation de l’usine va à l’encontre des principes du développement durable et de la justice environnementale. Elle constitue un facteur de risque supplémentaire pour la contamination du milieu. Il y aura un effet de concentration des polluants. La technologie proposée par Alcan pour son usine de décontamination n’a pas été testée - ou «intég- rée» - à cette échelle, ce qui représente un «risque». L’activité de traitement de brasques a des incidences sur la qualité de l’environnement et constitue une facteur de risques supplémentaire pour la santé de citoyens-nes de la région. La santé de la population est déjà plus problématique dans notre région, qu’ailleurs au Québec (taux de cancers plus élevé, maladie respiratoire).
L’industrie de la dépollution peut nuire à l’implantation et au développement d’autres types d‘industries comme celle du tourisme, de l’agriculture, etc. aussi créateurs d’emplois.
Avec ses 17 O00 tonnes de brasques annuelles, l'Usine Alma est responsable à elle seule de plus de la moitié de la quantité de 25 O00 tonnes de production annuelle, dans la régions du Saguenay-Lac-St-Jean, P.Q. au Canada, principal chiffre avancé par le promoteur. La production de 80 O00 tonnes par année? est justifiée ??? sur une rentabilité économique et un marché nous affirme un représentant d'Alcan. La présence de cette industrie lourde a aussi des conséquences sur la qualité de l’environnement de la région.
La production d’aluminium génère plusieurs types de polluants atmosphériques directement par le procédé ou par les opérations de manutention. Entre autres, le S02 contribue aux pluies acides et a des effets sur les plantes et les animaux. L’aluminium est l’industrie où les émissions atmosphériques de fluorure sont les plus importantes au Canada, avec 75 % des émissions. Ces émissions concernent donc la région, à cause du nombre élevé d’usines. Comme la température est élevée à l’intérieur d’une cuve, lors de la production d’aluminium, une partie des fluorures est émise sous forme de gaz par évaporation des composés fluorés. La famille des hydrocarbures polycycliques aromatiques (HAP) comprend environ une centaine de substances produites lors de la combustion incomplète de matières organiques. Une proportion importante de la population régionale, particulièrement au Saguenay, demeure exposée de façon particulière aux HAP dans l’air ambiant au voisinage de zones industrielles depuis des décennies.
Le traitement de déchets dangereux... les brasques usées.
«le milieu récepteur est quant à lui déjà problématique au niveau des particules fines avec une concentration de l’ordre de 50 ugh3 sur 24 heures à la station du parc Berthier alors
Au regard du contexte environnemental existant, malgré des concentrations relativement faibles, le projet d’usine de brasques viendra tout de même accentué une situation «problématique» et, incidemment, il constitue une pression supplémentaire sur les populations limitrophes.
L’usine proposée par Alcan n’est pas une usine comme les autres. Il s’agit de traiter des résidus issus de la production primaire de l’aluminium, les brasques, classés déchets dangereux. Plusieurs impacts et préoccupations sont associés à une telle activité, tel que discutés plus avant et résumés dans le tableau suivant. Notons que plusieurs préoccupations similaires avaient été exprimées par la population régionale face au projet de Récupère-Sol, certes présenté dans un contexte différent que celui d‘Alcan, mais qui se situe tout de même dans la même filière, celle du traitement de déchets dangereux.
Quand la tolérance aux pollueurs semble être un choix (de contrôle démographique) économique.
Censure dans nos journaux étudiants.
J'ai voulu amener ce genre d'informations dans notre journal étudiant de l'UQAC ''Le Griffonner'' et ont a refusé de me publier, pire encore, on m'a fait passer au conseil de discipline sous un faux prétexte afin de me décourager de diffuser ce genre d'articles.
Pas très loin de là, dans la petite municipalité de Larouche, on retrouve également un site d’enfouissement sanitaire de sols contaminés, et dans cette même municipalité, il y a eu pendant quelques années une usine de nettoyage de transformateurs électriques. Cintec, la compagnie qui l’opérait, a résolu de la fermer en 2001, peu après qu’Environnement Canada ait découvert des taux anormalement élevés de BPC chez des rongeurs vivant à proximité de l’usine. Aujourd’hui, Cintec opère une usine semblable au Mexique.
================
Déversement de boues rouges dans le Saguenay
Rappel sur l'enquête publique, dont le volet sanitaire a été scandaleusement bâclé par la société ALCAN, qui prévoyait de rejeter les eaux en plein été, mais ne peut plus le faire en juillet et août.
Dans un rapport d'enquête baclé à la va-vite, on y lit : '' aucune analyse n’a été effectuée sur les nitrites; la population en bonne santé exposée est théoriquement hors de danger » Et les enfants, les vieillards, les malades ??? ''Le ministère de l'Environnement estime à au moins 1,8 million de litres la quantité de boues rouges que Rio Tinto Alcan a laissé échapper de ses installations de Jonquière lors du Vendredi saint d'avril 2007. Cette fuite de produit toxique avait alors coloré le Saguenay sur des kilomètres.
Radio-Canada a pris connaissance de cette information en obtenant une copie du rapport d'enquête grâce à la Loi sur l'accès à l'information.
À ce propos, l'entreprise a plaidé coupable d'avoir enfreint la Loi sur la qualité de l'environnement, ce qui l'a obligée à payer 185 000 $ d'amende en juin. Rio Tinto Alcan n'avait toutefois pas fait connaître la quantité de résidu toxique déversée.
Selon le directeur du contrôle environnemental au ministère de l'Environnement, Daniel Labrecque, le déversement a eu peu d'impact sur la faune et la flore. Le ministère estime toutefois qu'il a duré trop longtemps. Une alarme signalait un pH élevé à l'émissaire concerné à 4 h 30, alors que les vannes ont été fermées seulement à 8 h 20.
« Il s'est passé quatre heures sans que personne de Rio Tinto Alcan puisse aller vérifier à cet endroit-là quelle était l'apparence des eaux rejetées », dit-il.
Le rapport d'enquête souligne également que lors de l'investigation du ministère, Rio Tinto Alcan et ses avocats ont occasionnellement restreint l'accès aux installations, placé des documents sous scellé et limité les questions posées aux témoins.
« Les gens de Rio Tinto et leurs représentants ont fait valoir les droits qu'ils ont en fonction du code de procédure pénale. Ce sont des choses normales dans ces circonstances-là », affirme Daniel Labrecque.
En ce qui a trait à l'autre fuite de boues rouges survenue un an plus tard aux mêmes installations, les circonstances demeurent confidentielles, parce qu'un sous-traitant d'Alcan fait l'objet d'une enquête dans ce dossier.
La société canadienne ALCAN avoue : ''Il pourrait y avoir des malades parmi la population'', c'est écrit NOIR sur BLANC. Notamment, page 42, ALCAN reconnaît la possibilité de risques de dangers pour la santé publique.
Une étude d'impact sérieuse et indépendante aurait dû être diligentée. QUI A LU CE VOLET D'IMPACT SANITAIRE , à part ALCAN et l'ADISL ?
=====================
''C'est la dose qui fait le poison'' vous croyez? Erreur car UN POISON EST TOUJOURS UN POISON, même en infime quantité.
SOLUTIONS
--- Premièrement, cesser de produire ces déchets
--- Sinon les entreposer dans des lieux clos
--- Les résidus devraient aussi être transportés hors de la région vers les Dirigeants de ces multinationales.
---
---
---
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire