Abécédaire de
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L'arsenal mondial des armes, en cette fin du XXe siècle, a atteint des niveaux sans précédent dans l'histoire de l'humanité.
On estime que l'arsenal des armes classiques comprendrait plus de 140 000 chars, 35 000 avions de combat, 21 000 hélicoptères, 1 100 navires de guerre de surface et
700 sous-marins d'attaque (Nations Unies, 1988). On estime qu'environ les quatre cinquièmes des dépenses militaires dans le monde sont consacrées aux armes classiques et aux forces armées.
Celui des armes nucléaires correspondrait à près de 54 000 têtes dont 30 000 appartiennent aux États-Unis et 22 000 à l'URSS. La Grande-Bretagne en posséderait plus de 1 000, tandis que la Chine et la France en détiendraient chacune plusieurs centaines (Kidron et Smith, 1983; Léger Sivard, 1990).
RADON MILITAIRE
Le RADON EST UN SOUS-PRODUIT DE L'URANIUM ET IL SORT DES BASES MILITAIRES PAR LES NAPPES PHRÉATIQUES QUI EMPOISONNENT LES POPULATIONS AVOISINANTES
Les Bases Militaires sont pour la majorité que des façades puisqu'.elles sont avantageusement remplacées par les porte-avions et qui sont à l'abri des médias et par conséquent de l'Opinion Mondiale......
Les résidus miniers et des BASES MILITAIRES surtout
Il existe environ 200 millions de tonnes de résidus de mines d'uranium au Canada. Ces résidus miniers radioactifs, qui ont la texture du sable, se trouvent surtout en Ontario et en Saskatchewan. Ce type de déchet radioactif reste dangereux pour des centaines de milliers d'années. Ces résidus contiennent certaines des plus puissantes substances cancérigènes connues: le radium, le gaz radon, le polonium, le thorium et plusieurs autres. On trouve aussi des résidus miniers radioactifs là où on exploite des gisements de phosphates et d'autres minerais qui contiennent de l'uranium. ONTARIO, il y a , 800 000 tonnes de déchets radioactifs recensés et marqués pour enlèvement et stockage ailleurs comme au Québec et autour des villages Indiens et partouot où Londres cherche à DÉPEUPLER (décimer) progressivement des populations-cibles....
Plus de 99 pour cent de la radioactivité créée dans un réacteur nucléaire se trouve dans le combustible usé. Ces déchets émettent un rayonnement gamma si puissant qu'une personne non protégée se trouvant à un mètre d'une grappe de combustible CANDU fraîchement sortie du réacteur recevrait une dose mortelle de rayonnement en quelques secondes. C'est ce mélange de substances extrêmement radioactives qu'on appelle déchets nucléaires hautement radioactifs... Le combustible usé contient des centaines de substances radioactives créées dans le réacteur:
L'irradiation des aliments
Afin de trouver de nouveaux débouchés pour ses isotopes, l'industrie nucléaire canadienne a l'intention d'utiliser le rayonnement intense du cobalt 60 pour tuer insectes et microbes se trouvant dans les épices, les fruits, la volaille, les céréales et autres denrées alimentaires. Le but est d'en prolonger la durée de conservation. Au Québec, il y a deux irradiateurs de ce genre: un à Laval et un à St-Hyacinthe. On utilise une technologie semblable pour stériliser les équipements médicaux.
Un comité parlementaire s'est prononcé contre l'irradiation des aliments en attendant que d'autres études sérieuses soient complétées. On a aussi noté des brisures chromosomiques chez des enfants qu'on avait nourris au blé irradié. De plus, l'irradiation crée de nouvelles substances chimiques dans les aliments, soit les produits radiolytiques, dont certains sont cancérigènes. L'irradiation des aliments réduit aussi le contenu en vitamines des aliments; la perte peut varier entre 20 et 80 pour cent.
Ces armes ont été placées sous le contrôle et la surveillance de 25 millions de militaires. Pour assurer leur entretien et les renouveler, les États font appel à l'expertise de près d'un million d'ingénieurs et de techniciens et consacrent annuellement 1 700 milliards de dollars (Nations Unies, 1990) dont plus de 70 % sont assumés par les États-Unis, l'URSS, la France, le Royaume-Uni, la Chine et la République fédérale d'Allemagne. Une grande partie de ces dépenses sont articulées en fonction des besoins éprouvés et définis par les forces armées à partir des bases et sites d'opération militaire.
Ces sites d'opération des forces armées sont les quelque 3 000 bases militaires et autres installations qui ont été établies sur les continents et les îles océaniques. Peuvent s'ajouter dans une certaine mesure à ce
complexe les navires de guerre de surface et les sous-marins d'attaque. Certaines bases sont très connues à cause de leur position, contenu ou rôle stratégiques: Guantanamo, Adalk, Pearl Harbor, Berbera, Rota, Bahreïn, Yokosuka, Severomorsk, Sébastopol, Vladivostok et Baltiysk. Sur le plan de leur distribution spatiale, le plus grand nombre se retrouve en Europe de l'Ouest et en Europe centrale et une proportion également importante se situe aux États-Unis et en URSS, un certain nombre est disposé sur les côtes des continents et le reste dans les archipels et les îles océaniques dont les plus connues se retrouvent notamment à Diego Garcia, Guam et Valdivostok (Kidron et Smith, 1983).
Aux États-Unis, par exemple, on observe un certain nombre de bases navales stratégiques sur les côtes du Pacifique (Bangor et San Diego) et de l'Atlantique (Portsmouth, New London, Charleston et King's Bay); 13 bases situées légèrement à l'intérieur ceinturent l'espace aérien américain et une dizaine de sites de missiles de croisière (MBLP) sont localisés dans une position franchement continentale
(Chaliand et Rageau, 1983).
Bagotville
La base militaire de Bagotville appartient au système de défense du Nord-Est
effet, conçue au départ pour accueillir la première unité d'entraînement opérationnel, elle a
pris par la suite une expansion considérable, puisqu'elle est passée de 42 à 1 307 militaires
entre 1942 et 1990.
Cette base compte 1 307 militaires dont 165 sont officiers, 249 membres non commissionnés (MNC) seniors, 264 MNC juniors et 629 caporaux et soldats.
De cet effectif, 88 % sont de sexe masculin et 85 % sont francophones. Bagotville emploie 465 civils, dont 234 sur une base permanente. Ceux-ci sont des travailleurs de service, des ouvriers de métiers spécialisés, des instructeurs ou des gestionnaires. Plus de 2 000 cadets participent aux camps d'été (durée de deux à six semaines) organisés par la base et sont encadrés par 150 instructeurs. En bref, elle fournit de l'emploi permanent ou temporaire à plus de 3 772 personnes
Effectifs de la base militaire de Bagotville en 1990
Catégorie Total Militaires :
officiers 165
MNC seniors 249
MNC juniors 264
caporaux et soldats 629
Total 1 307
Cadets 2 000
Civils
permanents 234
temporaires 231
Total 465
Grand total 3 772
Source: Base militaire de Bagotville (1990)
MENSONGES
Sa mission spécifique cependant consiste dans l'entraînement des pilotes d'avions chasseurs CF-18 et dans l'entretien de ces appareils (Québec, 1988). Elle dispose, dans le moment, de deux escadrons, soit 24 appareils; à ces derniers s'ajoutent deux appareils de réserve.
En somme, les activités
militaires dans cette région constituaient l'un des quatre premiers moteurs économiques après les entreprises ALCAN, Stone-Consolidated Inc. et Abitibi-Price. Par exemple, la base a acheté, entre mai 1988 et avril 1989, des biens et services de fournisseurs de la région pour une valeur de 4 800 000 $ dont 572 000 $ au Lac-Saint-Jean seulement (Paquin,
1989).
Elle accorde un contrat annuel de 1 514 490 $ aux commissions scolaires locales pour l'embauche de professeurs et paie des taxes municipales annuelles de 1 501 397 $ à la Ville de La Baie, ce qui la place au second rang sur ce plan dans cette municipalité. Il convient de mentionner qu'elle est le lieu à partir duquel s'approvisionne la base de Goose Bay et ce pour un montant de 1 300 000 $ par année (tableau 2). En somme, la base effectue des dépenses directes annuelles de l'ordre de 75 millions de dollars, ce qui se traduit par des retombées indirectes de 140 à 150 millions (tableau 3). Son actif dépasse le milliard de dollars (tableau 4).
LE FAUX Impact économique régional de la base militaire de Bagotville en 1988-1989 (en dollars)
Secteur Fournisseur Dépenses directes
Salaires militaires civils
50 000 000
5 977 000
Biens et services Divers 4 800 000
44 000
Éducation Commission scolaire de la Baie des Ha! Ha!
Autres commissions scolaires
1 174 490
340 000
Taxes municipales Ville de La Baie 1 501 397
Énergie Hydro-Québec
Gaz Métropolitain
Shell Canada
890 760
813 504
5 748 316
Produits alimentaires
pour Goose Bay
Contrats de
construction
Divers
Divers
1 300 000
1 463 650
Total 74 697 117
Source : Corporation de promotion économique de la Baie des Ha! Ha! (1989)
Tableau 3
Budget annuel de la base de Bagotville (en dollars)
Secteur Total
Salaires
militaires
civils permanents
civils temporaires
réservistes
cadets
Total
Opération et entretien
génie construction
cadets
devoirs temporaires
général
carburant-avions
divers projets de construction
Total
42 682 000
4 525 000
350 000
3 000 000
160 000
50 717 000
1 965 000
2 900 000
850 000
6 750 000
9 500 000
7 073 000
29 038 000
Source: BFC de Bagotville (1990)
Tableau 4
Les actifs de la base de Bagotville
Infrastructures
valeur des aéronefs
pièces AMSE (approx.)
moteurs de rechange
outillage pour avions
appareillage - vérification des moteurs
valeur des bâtiments
Total
825 000 000 $
150 000 000$
11 000 000 $
2 000 000 $
26 000 000 $
250 000 000 $
1 264 000 000 $
Logements
familiaux
célibataires
demeurant en ville
300
149
environ 850
Source: BFC de Bagotville (1990)
Le personnel de la base participe à plusieurs activités à caractère social et, notamment, à des collectes de sang, aux fêtes entourant le Carnaval-souvenir de Chicoutimi et aux campagnes de Centraide.
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